Des taux pour le calcul d’augmentation de loyer sont plus élevés cette année, et pourtant loin, très loin « d’enrichir » un propriétaire de logements.
Les taux d’augmentation des loyers pour 2024 sont plus élevés. L’Association des Propriétaires du Québec (APQ) réagit aux taux d’augmentation émis par le Tribunal administratif du logement (TAL) pour 2024, soulignant les défis pour les propriétaires, malgré des méthodes déconnectées de la réalité du marché. Même avec des taux d’augmentation plus élevés, comme 4.8% pour les travaux majeurs, ces chiffres ne favorisent pas les propriétaires. Les coûts associés exigent des décennies pour un retour sur investissement.
Les taux sont influencés par l’Indice des prix à la consommation (IPC), lié à l’inflation, et ne rééquilibrent pas les obligations des propriétaires. Le Projet de loi 31 n’aborde pas cette problématique, aggravant la situation financière des propriétaires.
Les taux actuels ne suffisent pas à maintenir les propriétés en bonne santé. Les propriétaires subissent une pression financière accrue malgré l’augmentation de leurs charges, notamment les paiements hypothécaires.
Les taux d’augmentation, bien qu’élevés, sont loin de suffire à assurer la viabilité d’un parc immobilier sain et contemporain. La hausse des paiements hypothécaires due à l’augmentation des taux d’intérêt a entraîné la ruine de la rentabilité de nombreux immeubles, une conséquence ignorée par la méthode de calcul.