Quel est le niveau de tension sur le marché immobilier au Québec ?
Le marché immobilier au Québec connaît actuellement une période de forte activité, stimulée par la récente baisse du taux directeur. Cette diminution des taux d’intérêt a encouragé de nombreux acheteurs à entrer sur le marché, entraînant une augmentation significative de la demande. Selon Michel Hardy, courtier immobilier chez Remax, la situation est qualifiée de « complètement folle », avec une concurrence accrue parmi les acheteurs et des vendeurs profitant de conditions favorables .
En février 2025, le prix de vente moyen d’une propriété au Québec a atteint 501 300 $, marquant une hausse de 7,4 % par rapport à l’année précédente. Les maisons unifamiliales, en particulier, ont vu leur prix moyen augmenter de 7,8 %, atteignant 562 900 $ .
Des prévisions antérieures indiquaient une augmentation progressive des prix, avec une hausse estimée à environ 7,5 % pour 2025 . Cependant, cette dynamique de croissance rapide des prix et de la demande soulève des préoccupations concernant l’abordabilité du logement et la disponibilité des propriétés sur le marché.
Pour atténuer la pression sur le marché du logement, le gouvernement du Québec a annoncé en novembre 2024 un moratoire jusqu’au 30 juin 2025 sur deux programmes d’immigration permanente populaires. Cette mesure vise à limiter le nombre d’immigrants permanents afin de mieux gérer la demande croissante en matière de logement .
En résumé, le marché immobilier québécois est actuellement sous tension, caractérisé par une demande élevée, des prix en hausse et des mesures gouvernementales visant à équilibrer l’offre et la demande.
Le marché immobilier au Québec ne montre pas actuellement de signes d’amélioration en termes d’abordabilité ou de diminution des tensions. Au contraire, les tendances récentes indiquent une augmentation continue de la demande et des prix. En février 2025, le prix de vente moyen d’une propriété a atteint 501 300 $, soit une hausse de 7,4 % par rapport à l’année précédente . De plus, le nombre de transactions immobilières est en hausse, avec une prévision de croissance atteignant jusqu’à 20 % par rapport à 2024 . Ces facteurs suggèrent que les tensions sur le marché immobilier québécois persistent et pourraient même s’intensifier à court terme.